Dorénavant, le financement ne devrait plus être un obstacle majeur pour le projet autoroute Tana-Toamasina. Plus aucun doute à ce sujet, le président de la République en personne, déterminé à terminer ce qu’il a commencé, a réussi une négociation de financement avec la Banque africaine de développement en Afrique (Badea). Cette dernière a donné son avis favorable pour financer à hauteur de centaines de millions de dollars, ce projet phare qui tient la route et qu’il qualifie même de révolutionnaire là où d’autres pensent le contraire et sont même prêts à parier que cette autoroute ne verra jamais le jour. Ils vont déchanter.
La route en ligne droite, parsemée d’embûches au début, semble maintenant dégagée. Il ne reste plus qu’à finaliser cet accord, avec l’arrivée prochaine des représentants de la Badea à Madagascar et les travaux reprendront de plus belle, pour atteindre même leur vitesse de croisière, afin de respecter le délai imparti. Le doute n’est plus permis, la Capitale et la ville portuaire seront reliées par une autoroute longue de 380 km qui apportera un nouveau souffle à l’économie en pleine croissance de deux régions en particulier et du pays en général.
L’avenir passe par les routes, plus précisément par l’autoroute considérée comme une artère de développement socioéconomique d’un pays.Et l’Etat ne cache pas son ambition de s’engager sur cette voie rapide aux transformations, à grande vitesse, pour remédier au déficit d’infrastructures routières dans le pays. Car force est de constater que le mauvais état des routes nationales existantes et la hausse des prix de consommation, sont étroitement liés.
Autant dire que le soutien financier de la Badea a levé les freins à la réalisation sans faute de ce projet visionnaire que le président de la République, le grand bâtisseur en Afrique, tient à cœur. L’autoroute continue.
Rakoto
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