Liberté d’expression: Manehoa améliore les contenus des médias

La période électorale est particulièrement propice aux désinformations et aux discours haineux à Madagascar. D’après les résultats d’une étude dans le cadre du projet Manehoa, présentés hier au Novotel Alarobia, 702 cas de Mésinformation, désinformation et malinformation (Misinformation, disinformation and malinformation – MDM) ont été recensés au mois de décembre sur les publications dans onze groupes Facebook pris comme échantillons.

Le pic a été atteint entre octobre 2024 et janvier 2025, période durant laquelle a été menée l’étude. Ces publications avaient essentiellement un caractère politique, avec la tenue des élections communales et municipales, le 11 décembre.
Dans l’objectif de promouvoir la liberté d’expression tout en améliorant l’accès à une information fiable, de qualité et non partisane, un consortium composé de l’ONG Ilontsera, l’ONG Communication idea development, Internews, Studio Sifaka, Sioka, la Coalition des radios et Malina, met en œuvre le projet Liberté d’expression à Madagascar (Manehoa). Ayant débuté en mars 2024 et pour une durée de quatre ans, le projet a fait l’objet d’une présentation officielle, hier au Novotel Alarobia, en présence des journalistes – principaux concernés – ainsi que des représentants de différents partenaires, dont ceux de l’Union européenne, le partenaire financier du projet.
Manehoa « agit notamment pour promouvoir l’indépendance des médias, les débats contradictoires et pour améliorer la production de contenus sur des thèmes spécifiques tels que la gouvernance, la santé, l’éducation, ainsi que l’élection et l’environnement », peut-on lire dans le communiqué de presse relatif à la présentation officielle dudit projet. Après la présentation du projet et des partenaires s’est tenu un débat sur la liberté d’expression face à la désinformation et aux discours haineux, animé par six spécialistes dans leur domaine respectif et auquel l’assistance a pris part.

L.R.

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