Les prix des riz locaux à nouveau en hausse de 100 ariary sur le marché, après avoir connu une baisse passagère.
La baisse n’a donc durée que deux semaines, avant de repartir à la hausse. Actuellement, le prix varie entre 4.100 ariary et 4.200 ariary le kilo, contre 4.000 ariary et 4.100 ariary, il y a de cela une semaine, soit une différence de 100 ariary, représentant une hausse de 2,43% et 2,5%.
Le Makalioka qui détient le prix le plus élevé, atteignant 4.200 ariary le kilo. Le Mangamila et le Mavokely suivent de près, entre 4.100 et 4.200 ariary le kilo selon la localité. Le riz Tsipala n’est pas en reste, puisque le kilo s’élève actuellement à 3.600 ariary contre 3.500 ariary, soit une hausse de 2,7%.
« La hausse du prix du gasoil enregistré dernièrement, plus les fortes pluies de ces derniers temps ont impacté sur les frais de transport, ce qui a conduit à la hausse des prix des riz locaux » a spécifié Eugène, un épicier à Ambondrona.
Contrairement au prix du riz local, celui du riz importé est en baisse continue suite aux efforts menés par le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC). Le directeur général du commerce, Isidore Razanakoto a déclaré dernièrement que « depuis l’arrivée massive du riz importé sur le marché, son prix a connu une baisse significative ». Il a ajouté que dorénavant, du riz importé à 750 ariary le kilo est d’ores et déjà disponible dans divers marchés de la Capitale, mais aussi dans d’autres régions.
Le coût des légumes en baisse
Dans la foulée, le prix des légumes est également en baisse. Leur présence massive sur le marché entraîne un effet domino sur le prix. « Pour le cas des carottes, les produits des agriculteurs d’Antsirabe et d’Analavory ont commencé à submerger le marché depuis quelques semaines, ce qui a engendré la baisse de prix sur le marché » a spécifié Sabine. Le kilo des carottes est passé de 4.000 ariary à 2.000 ariary en l’espace de deux semaines, soit une baisse de 50%.
Même tendance à la baisse également pour les oignons et les tomates dont les prix sont passés de 4.000 ariary à 2.500 ariary pour les oignons, soit une baisse de 37,5%, et de 5.000 ariary à 2.000 ariary pour les tomates, soit une baisse de 60%.
« Le cas des oignons est quelque peu l’exception, car contre toute attente la production a dépassé les attentes et ce malgré le manque de précipitation », a indiqué Nivo une vendeuse de légumes. Quant aux produits comme le savon ainsi que les divers ingrédients d’assaisonnement comme l’huile, le sel et autres, leurs prix n’ont connu aucun changement.
Jean Riana
French