Clarification sur les indemnités: le gouvernement dément les allégations de hausse

Suite à la propagation de fausses informations par un activiste concernant les indemnités perçues par les membres du gouvernement sur le réseau social Facebook cette semaine, le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et finances (Mef) et le ministère de la Culture et la communication (MCC) a tenu à remettre les pendules à l’heure. En effet, « aucun ajustement à la hausse des indemnités n’a été effectué depuis 2018 », a indiqué le Mef dans un communiqué officiel hier.

Et contrairement à ce que laissent entendre certaines rumeurs, le décret datant du 04 février 2025 n’a pas introduit de nouvelles augmentations contrairement à la liste selon les publications informées sur les indemnités gouvernementales publiées. Bien au contraire, «ce texte vise à supprimer les indemnités perçues lors des missions à l’étranger», entraînant ainsi une réduction des montants totaux pouvant être perçus par les membres du gouvernement. Face à ces rumeurs jugées «malveillantes» et de nature à «troubler l’opinion publique», le gouvernement affirme être déterminé à «prendre les mesures nécessaires contre la propagation de ces informations mensongères».

Faits
A savoir qu’avant-hier et hier, des publications sur le réseau Facebook ont relayé des informations concernant les indemnités perçues par le Premier ministre, les ministres, les secrétaires d’Etat, ainsi que les maires et les présidents de délégation spéciale (PDS). Ces publications mentionnaient différentes allocations, notamment l’indemnité forfaitaire de fonction, l’indemnité de représentation, l’indemnité de risque et de sujétion, ainsi que divers avantages gouvernementaux.
Toutefois, aucun document officiel n’a été présenté pour justifier ces chiffres, et aucune source administrative n’a été citée pour attester de leur véracité. Cette absence de preuve laisserait à penser que ces informations sont infondées, alimentant simplement les soupçons de manipulation visant à troubler l’opinion publique.
Par ailleurs, la diffusion de fausses informations ou d’injures via des supports électroniques est passible de sanctions conformément aux dispositions légales en vi­gueur. En particulier, la loi n°2014-006 du 17 juillet 2014, la loi n°2016-029 du 14 juillet 2016 et la loi n°2016-031 du 15 juillet 2016 prévoient des peines contre la propagation de contenus mensongers de nature à induire le public en erreur.

Rakoto

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