Après le beau temps le sinistre

On y est! La période estivale a finalement commencé. Pendant des mois, Madagascar et les îles sœurs ont crié à la sécheresse, avec le tarissement des nappes phréatiques obligeant les autorités à recourir au partage d’eau par camions citernes. Ce nouveau mode de distribution d’eau potable n’était pas l’apanage de Madagascar, si l’on se réfère aux actualités diffusées par la presse étrangère. Même les puits se sont taris, obligeant ceux en disposent à aller chercher de l’eau ailleurs.
Tout cela n’est que du passé. Maintenant la pluie a pris place, sinon l’inondation, et les éboulements avec. Le dernier bilan du BNGRC faisait état de sept morts à travers le pays depuis le début de ces jours de pluie qui n’en finissent jamais. La direction régionale de l’éducation nationale Analamanga a décidé la suspension de cours dans plusieurs circonscriptions scolaires, même si la première décision de lundi a été jugée tardive, suscitant la grogne des parents d’élèves. Encore faut-il préciser que certains établissements scolaires osent encore ignorer cette consigne.
D’après le site cyclone.oi, deux zones suspectes sont à suivre car susceptibles de favoriser un cyclogenèse. La cause est la rencontre entre la mousson et l’alizé, l’un au sud-ouest de la Grande île et l’autre à l’est, près des Mascareignes. Si deux systèmes venaient à se former en simultané et touchent Madagascar de plein fouet, ce serait la catastrophe générale, avec le vent qui les accompagne, vu que les précipitations à elles seules ont déjà fait des milliers de sinistrés. Prions seulement pour que cela ne se produise pas…

LR

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