La lutte contre l’insécurité se poursuit dans la capitale. Deux membres de la bande ayant braqué un cambiste à Analakely le 1er février, sont morts par balles au terme d’une intervention policière, dans la nuit de mardi à Ankazotoho. Un autre a été capturé vif et un revolver a été saisi, mais le reste de la bande a réussi à s’évaporer dans la nature. Le suspect arrêté fait actuellement l’objet d’une enquête serrée à la brigade criminelle Anosy.
Le trio appréhendé est suspecté de faire partie de la bande ayant commis des attaques à main armée dans la capitale depuis le début d’année, dont celui d’Andohan’Analakely. La police a travaillé d’arrache-pied pour retrouver leur trace. Des présumés coauteurs de ces attaques ont d’ailleurs été tués ou arrêtés.
Forts de renseignements sur l’endroit où se terraient les trois hommes à l’issue de leurs investigations, les policiers se sont rendus à Ankazotoho, mardi vers 23h. Ils ont visé une maison désignée comme le repaire des suspects, lesquels ne se sont pas laissé appréhender facilement.
En voyant l’arrivée des policiers, les concernés n’ont pas hésité à ouvrir les hostilités en leur tirant dessus. Une fusillade a alors éclaté, se soldant par la mort de deux membres du groupe. En voyant le sort de ses deux compagnons, le troisième suspect a accepté de se rendre. Il a alors été conduit à la brigade criminelle à Anosy avec le revolver retrouvé sur place durant l’intervention, tandis que les deux corps ont été déposés à la morgue.
Des professionnels
Pour rappel, trois cas de braquage ont été les plus médiatisés, en l’occurrence ceux d’Andranomena le 6 janvier et d’Ambodivona le 16 janvier, ainsi que celui d’Andohan’Analakely. Les trois cas se sont produits en plein jour et ont été commis par des bandits à scooter. Les deux derniers ont coûté chacun la vie à un homme, l’un étant le chauffeur de la principale cible et l’autre le gérant du bureau de change.
Le mode opératoire des bandits était presque le même. Ils arrivent à scooter et sortent leurs armes à feu pour intimider tout le monde. Ils agissent tels des bandits professionnels, sans précipitation ni à leur arrivée ni à leur départ. Ils entrent en action aux yeux de tous, à visage découvert, mais utilisent seulement leurs casques pour dissimuler leur visage.
LR