Un membre de quartier mobile et un devin placés en garde à vue à la brigade de gendarmerie d’Ambararatabe, seront déférés au parquet, ce jour. Ils sont suspectés d’être les principaux responsables d’une hystérie collective « ambalavelona », survenue lundi, ayant atteint 13 jeunes filles âgées de 14 à 18 ans à Iaboketraka Ambararatabe, district de Tsiroanomandidy.
Les deux hommes sont père et fils. Les gendarmes ont également saisi un fusil de fabrication artisanale sur le membre de quartier mobile. D’après les explications, les victimes de l’hystérie collective ont systématiquement évoqué les noms des deux hommes comme étant les auteurs des faits. D’ailleurs, une fois les concernés capturés, les symptômes de cette névrose ont disparu. Une élève du CEG Ambatofotsy Iaboketraka était la première à avoir fait la crise, lundi, et cela s’est propagée dans tout le fokontany. Les victimes ont crié, pleuré et dit de gros mots. Elles ont déliré, indiquant qu’une silhouette noire aux yeux rouges s’approchait d’elles.
LR
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