Du 4 au 16 février 2025, les projecteurs du monde du ski alpin étaient braqués sur Saalbach (Autriche) pour la 48e édition des Championnats du monde. Parmi les 600 athlètes représentant plus de 60 nations, une skieuse au parcours atypique a attiré l’attention : Mialitiana Clerc, la Haut-Savoyarde d’origine malgache, qui portait fièrement les couleurs de Madagascar. Cependant, sa participation à ces Mondiaux a été marquée par une performance en baisse, reflet d’une progression encore fragile dans l’élite du ski alpin.
Le 13 février, lors du slalom géant, Mialitiana Clerc s’est élancée avec le dossard 75 sur le Zwölferkogel, une piste exigeante connue pour ses variations de dénivelé et sa longueur éprouvante. Malgré une première manche correcte, la skieuse de 23 ans n’a pas su trouver le rythme nécessaire pour rivaliser avec les meilleures. Elle termine à la 46e place, avec un chrono total lui valant 205,60 points FIS, un résultat qui la place loin des standards du top 30 mondial.
Comparé à ses précédentes participations aux Mondiaux, ce résultat montre une stagnation. En 2023, à Courchevel-Méribel, elle avait accroché la 39e place en géant, et en 2019, à Åre, elle s’était classée 50e. Si la 46e position à Saalbach marque une légère amélioration par rapport à 2019, elle reste en deçà de ses ambitions et de son potentiel.
Un DNF2 qui fait mal
Le 15 février, place au slalom, une discipline où Mialitiana Clerc espérait briller davantage. Malheureusement, l’histoire s’est arrêtée brutalement lors de la deuxième manche. Après avoir bouclé la première manche sans encombre, la Malgache a enfourché une porte dans le mur final, signant un DNF2 (Did Not Finish in the 2nd run). Une faute technique qui rappelle cruellement les exigences impitoyables du slalom, où la moindre erreur peut coûter une course entière.
Ce DNF2 est d’autant plus frustrant que Clerc avait montré des progrès dans cette discipline lors des Mondiaux précédents : 41e à Courchevel-Méribel en 2023 et 40e à Åre en 2019. Cette contre-performance à Saalbach souligne un manque de régularité dans les moments clés, un point à travailler pour espérer percer dans le portillon des grandes compétitions.
Naisa