Le ciel est passé du gris morose au bleu ensoleillé, hier vers la fin d’après-midi. Enfin, le temps s’est éclairci, après des jours de précipitations diluviennes à n’en plus finir, qui ont déclenché des inondations meurtrières dans certaines localités, poussant les responsables à sonner l’alerte rouge et à prendre les mesures qui s’imposent. Le dernier bilan s’alourdit à 11 morts.
Là, on est consterné de voir que la pluie censée être salvatrice et bénéfique qu’on a attendu avec impatience, a engendré des dégâts humains et matériels. Initialement prévue comme une bénédiction, elle est devenue dévastatrice, presque indésirable et vécue comme une malédiction.
Un jour de pluie, c’est bien arrosé, deux jours de pluie, c’est de la bonne pluviométrie. Mais après une semaine, on commence à avoir notre dose et le moral dans les chaussettes. Ces derniers temps, scruter le ciel pendant quelques secondes est devenu une habitude pour les Tananariviens, tout en se demandant si dame pluie va encore continuer à faire des siennes et va tout gâcher. Et, quand va enfin s’arrêter cette météo pluvieuse ? Alors qu’il y encore quelques semaines, sous un soleil de plomb, pas de nuages à l’horizon, vivement la pluie.
Dans pareil contexte, les experts du climat l’ont déjà prédit. Dorénavant, c’’est le changement climatique qui va faire la pluie et le beau temps. Soit, il y en a beaucoup trop et les rivières et fleuves sortent de leur nid avec leur lot d’inondation, soit il n’y en a pas et la sécheresse va empirer.
La seule chose qu’on puisse faire pour y faire face, c’est bien se préparer, anticiper le danger et les menaces afin d’apporter des réponses à temps, au lieu d’une réaction tardive, comme c’est le cas de la suspension des courts dans la Capitale et ses environs.
J.R