Les intempéries de ces derniers jours présentent un bilan qui s’alourdit de jour en jour. Avant-hier, on a dénombré 7 décès et plus de 13 000 sinistrés. Ce sont là des chiffres provisoires et on est encore loin des chiffres définitifs car les intempéries sont encore loin de se terminer.
Effectivement, les intempéries actuelles vont encore persister quelques jours. Mais après, personne ne peut encore prévoir ce qu’il va advenir. Les cyclones à venir ne sont pas à exclure. On se trouve bien encore en pleine période de cyclones.
Quand on est confronté à ce bilan provisoire et que les prévisionnistes en météorologie ne manquent pas de faire remarquer que dans les temps à venir, les intempéries vont devenir plus fréquentes et plus violentes, on ne peut que se demander ce que l’avenir nous réserve.
Bien évidemment, on le constate déjà partout ailleurs dans le monde les effets des changements climatiques. Aucun pays n’est épargné par les cataclysmes naturels : Inondations, canicules, incendies… La ville de Los Angeles aux Etats-Unis en a fait les frais tout récemment.
Cette année, nous avons connu l’une des canicules les plus fortes enregistrées dans le pays. Les incendies (volontaires ou involontaires) se sont manifestés partout. Même les parcs nationaux n’ont pas été épargnés. Maintenant, ce sont les inondations qui prennent la relève suite aux intempéries persistantes.
Qui sait ce que nous réserve comme surprise la période froide. Peut-être, aura-t-on droit au froid le plus rigoureux que le pays ait jamais connu. Il ne manquerait plus que ça ! On aura tout vu si cela se réalisait effectivement.
Certes, si les pertes de vies humaines sont les plus importantes, il ne faut pas perdre de vue les importants dégâts matériels que ces cataclysmes occasionnent. Plus d’une dizaine de maisons ont déjà été détruites ou endommagées par les intempéries.
Quant aux infrastructures routières, qu’il s’agisse de routes nationales ou de routes de moindre catégorie, sans aucun doute, le bilan sera lourd. La facture pour réhabiliter toutes ces routes ainsi que les autres types d’infrastructures (ponts, radiers…) sera certainement salée.
Or cette réhabilitation est incontournable si l’on veut que la vie nationale tourne normalement. Pour soutenir les sinistrés à faire face à leur situation désespérée, on peut compter sur les actions gouvernementales ainsi que sur les nombreux donateurs privés.
Quant aux infrastructures, il est évident que l’Etat ne pourra pas, tout seul, y remédier. Pour cela, il faut compter sur l’aide de la communauté internationale. Mais cela n’arrivera pas automatiquement. Il y a tout un dossier à élaborer pour ce faire. Il faut donc s’y préparer à l’avance.
Aimé Andrianina