Pas de quartier !

Les opérations antigangs se multiplient. La police est en mode coup de poing. Un signal fort envoyé aux bandes de malfaiteurs et organisations criminelles qui se croient au-dessus des lois et s’arrogent même le droit de vie ou de mort sur leurs victimes, jusqu’à prendre pour cible des éléments des forces de l’ordre. Désormais, ils sont traqués, à l’image des animaux sauvages, jusqu’à leur dernier retranchement, comme si leurs têtes sont mises à prix « morts ou vifs ».
Autant dire qu’après le meurtre de sang-froid d’un des leurs à Toamasina, tué à bout portant par des bandits armés sans pitié à son domicile, les policiers sont à cran et sous tension. Cet assassinat est perçu comme une déclaration de guerre. Chasse aux gangs qui n’ont que deux options, se rendre ou se faire tuer dans une opération policière à risque. Ils savent désormais ce qui les attend. Et tant pis pour eux qui font régner la terreur ces dernières semaines non seulement dans la Capitale, mais aussi dans la ville Portuaire où les braquages meurtriers en plein jour et les agressions nocturnes, sont devenus monnaie courante.
Il est temps pour les forces de l’ordre de mettre un coup d’arrêt au banditisme armé et de reprendre la main. Et s’il y aurait des échanges de tirs, car dans la majorité des interpellations, les bandits ne se laissent pas capturer, les policiers ont le droit de recourir à la légitime défense. Pas question de les laisser fuir, il faut les neutraliser afin qu’ils ne puissent pas continuer à terroriser la population.
Le moment est venu de ramener l’ordre, la paix et la sécurité. Fini la cavalerie arrive toujours tard, il faut rester aux aguets et avoir un coup d’avance sur eux dans cette lutte acharnée. L’objectif n’est pas de dissuader les malfaiteurs, mais de les mettre hors d’état de nuire. Pas de quartiers !

JR.

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