Grâce aux efforts conjoints de la gendarmerie, du fokonolona et de la structure d’autodéfense villageoise «Jado», un garçon albinos âgé de 7 ans, enlevé hier vers 2h du matin, a recouvré la liberté une heure plus tard, à Maroalimainty Ambovombe (Androy). Ses ravisseurs l’ont laissé dans un cimetière en constatant que l’étau s’est resserré autour d’eux, pour éviter un affrontement avec les poursuivants.
La collaboration de tous est largement requise dans la lutte contre le phénomène de kidnapping et particulièrement le rapt de personnes albinos. Elle a fait ses preuves, hier matin à Maroalimainty Ambovombe, où une affaire d’enlèvement a été résolue en seulement une heure. Quoi qu’il en soit, les investigations se poursuivent afin de retrouver les auteurs de cet acte.
Dès que l’enlèvement a été signalé, les gendarmes, épaulés par le fokonolona et les « Jado », ont immédiatement engagé la poursuite. Les autres unités de gendarmerie ont également mobilisé leurs éléments pour mettre en place des barrages dans les zones où les kidnappeurs pourraient passer.
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Vigilance accrue
Etant au pied du mur, les kidnappeurs ont laissé l’enfant dans le cimetière d’Ankilimidretsy à Erakoka Maroalimainty, du district d’Ambovombe (Androy). Ils ont préféré prendre leurs jambes à leur cou en voyant les poursuivants s’approcher d’eux. L’enfant, retrouvé sain et sauf, a été remis à ses parents après les examens médicaux.
La gendarmerie a profité de cette opération réussie pour inviter la population à renforcer la surveillance de leur village respectif et à alerter immédiatement les forces de l’ordre en cas de découverte de fait suspect afin de prévenir toutes les menaces. Les parents d’albinos devraient particulièrement redoubler de vigilance.
LR
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