La vidéo d’un chauffeur de taxibe qui a eu d’énormes difficultés à passer les vitesses de son véhicule, a fait le tour du réseau social Facebook il y a quelques jours de cela. Une scène quotidienne et presque anodine même sachant que dans le secteur du transport routier, en général, et dans le domaine du transport public, en particulier, la négligence et l’insouciance de certains conducteurs face aux états de leurs véhicules sont monnaie courante. Somme toute une chose bien banale. Et c’est tout-à-fait prévisible si les véhicules de transport en commun font très souvent des accidents de la route.
Mais sur ce point-là, il faut reconnaître qu’il y a une part de responsabilité des propriétaires qui ignorent tout bonnement ces anomalies. Quelque part, on se demande aussi comment font-ils pour passer les contrôles techniques périodiques avec des pièces défectueuses ? On ne va pas dire que c’est une complicité mais ça y ressemble en tout cas. Ce qui est sûr, c’est qu’on roule sans le savoir ou pas dans un cercueil ambulant.
Mais il faut dire également que les défaillances mécaniques ne sont qu’une infirme partie des problèmes qui minent le secteur de transport en commun. Il n’y a pas une seule journée qui passe sans qu’on voie des publications dénonçant les mauvais comportements de certains conducteurs de bus ou des receveurs sur les réseaux sociaux. Les passagers se plaignent et dénoncent le non-respect du cahier des charges, les demi-trajets, l’insolence des receveurs. Parfois, ces doléances restent lettre morte et les transporteurs dictent impunément leur loi. Est-ce qu’on va attendre que les usagers qui paient normalement leur ticket réagissent violemment avant d’intervenir et prendre des mesures rigoureuses pour mettre fin à ces gabegies ? Il faut réagir maintenant car ces gars essaient de nous mener…en bateau.
Rakoto
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