Riz importé: baisse des prix effective

Le délai de un mois et demi imposé par le président Andry Rajoelina pour faire baisser le prix du riz importé à 750 ariary le kapoaka, est arrivé à terme depuis quelques jours.

Et comme il fallait s’y attendre, la baisse des prix du riz importé est effectivement perceptible sur le marché, le kapoaka variant entre 750 et 1.000 ariary, selon la qualité du produit et la localité.
Selon le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC), le riz importé à 750 ariary le kapoaka est déjà disponible dans presque toutes les régions de la Grande île, tant au niveau des détaillants que des grossistes. « Nul doute, le prix du riz importé a baissé, mais le kapoaka de riz à 750 ariary est encore difficile à trouver auprès des épiceries de quartiers », a affirmé Rondro, une mère de famille habitant à Ambondrona. Le riz de luxe et le Madrigal s’achètent dorénavant à 1.000 ariary le kapoaka, contre 1.150 ariary auparavant, soit une baisse de 13,04%.
Les différentes autorités travaillent avec les branches du MIC pour ce qui est des missions de surveillance des prix sur le marché, conduisant à un résultat tangible vu que la baisse des prix des riz importés est indéniable auprès des épiciers. Autrement dit, la baisse du prix du riz est le fruit d’un travail collectif qu’il faut poursuivre pour éviter les cas d’abus. « L’affluence des riz importés ces derniers temps a conduit irrémédiablement à la baisse des prix », a indiqué Davy, un épicier à Behoririka.
Concernant les riz locaux, les prix stagnent entre 3.900 et 4.100 ariary. Le Makalioka détient toujours le record du riz le plus cher sur le marché, où le kilo est de 4.100 ariary ou plus selon la localité. Le kilo des riz Manalalondo et Mavokely est compris entre 3.900 et 4.100 ariary. Le riz local le moins cher demeure le Tsipala qui s’acquiert à 3.600 ariary le kilo. Pour madame Rondro, son choix d’achat dépend du plat à concocter. « Pour la soupe de riz matinale, j’achète du riz local notamment le Manalalondo ou le Mavokely, mais pour le déjeuner ou pour le dîner j’opte pour les riz importés qui sont moins chers » a-t-elle spécifié.

Jean Riana

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