Il y a quelques semaines, le contrat conclu entre l’armée française et le groupe industriel Paul Boyé, relatif à la fabrication de 125.000 uniformes, au cours des cinq prochaines années, dans une filiale basée à Madagascar, a défrayé la chronique en France et a été au cœur des critiques. Cette entreprise a même été accusée de ne pas respecter la réglementation en vigueur à Madagascar. Mais la visite d’inspection menée récemment par les autorités locales, ont confirmé le contraire.
Une délégation dirigée par le ministre de l’Industrialisation et du commerce, David Ralambofiringa, accompagnée par le ministre du Travail, de l’emploi et de la fonction publique, Hanitra Razakaboana et le représentant du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), a effectué une visite d’inspection au sein de l’industrie Paul Boyé à Tanjombato, pour s’assurer du respect du contrat de travail des salariés et des standards de qualité. Ce qui a été le cas car cette filiale se conforme aux normes exigées.
«La conquête du marché international de la fabrication des uniformes militaires français a fait rage, incitant certains à recourir à une campagne de dénigrement à l’encontre de leurs concurrents directs, d’où la nécessité de cette inspection», a fait savoir le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC).
Pour sa part, le directeur général de la société, Lahsen Mouzouni, a tenu à démentir le fait que l’entreprise emploierait des mineurs, en apportant des précisions par rapport à la tranche d’âge des employés, comprise entre 21 et 40 ans. Il a également souligné que son entreprise se distingue par la qualité de ses produits et le délai de livraison des marchandises au bénéfice de ses clients.
Jean Riana