Prévue le 14 mars, l’élection du futur président de l’Université d’Antananarivo et les autres responsables à mandats électifs sera reportée à une date ultérieure. Ainsi, la cérémonie de présentation des candidats retenus, prévue jeudi dernier, a été annulée à la dernière minute. La constatation d’irrégularités sur les dossiers de certains candidats aurait motivé la suspension du processus électoral. Cette situation a également conduit les membres du Comité électoral à déposer une lettre de démission collective auprès du ministère de tutelle.
« Ces candidats devraient être disqualifiés, car ils ne respectent pas l’ensemble des conditions régissant l’occupation d’un poste à responsabilité conformément aux textes en vigueur », a soulevé l’un des candidats à la présidence de l’Université d’Antananarivo. Pour être plus précis, des candidats occupent déjà des postes dans d’autres administrations privées, tout en effectuant des prestations privées d’enseignement supérieur. Des cas qui devraient conduire à la disqualification des candidats concernés, car non conforme aux lois en vigueur.
Mais au lieu d’appliquer les mesures de disqualification, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), selon une note en date du 28 février, a accordé un délai d’une semaine aux candidats concernés pour régulariser leur situation. « Une situation qui risque d’encourager la gabegie et l’irrespect des lois à l’Université », regrette notre source.
Le ministère de tutelle aurait mis en place un comité ad hoc, suite à la démission de la Commission électorale, qui se chargera d’organiser les élections, de fixer une nouvelle date pour l’élection et de nouvelles échéances pour le dépôt de dossiers de candidature.
Rakoto