Village Famonjena – Bongatsara: Trois maisons attaquées

Des bandits armés ont pris d’assaut, avant-hier dans la soirée, trois maisons sises au Village Famonjena, dans la commune rurale d’Ambohibao Bongatsara, district d’Antananarivo Atsimondrano. Ils ont blessé au passage une personne et emportés divers objets, ainsi qu’une somme d’argent.

Cris d’alerte et bruits de sifflet, brisant le silence de nuit ont fait écho dans la localité peu de temps avant minuit cette soirée-là, interpellant les villageois. Mais ces derniers, en voulant s’approcher de l’endroit d’où venaient les appels de détresse, ont été stoppés par un coup de feu unique qui les a fait rebrousser chemin. Ce qui a permis aux malfaiteurs de s’introduire dans la première maison où le patron des lieux et sa femme habitaient. L’homme a été roué de coups parce qu’il avait opposé une résistance farouche.
Ayant entendu les appels à l’aide de sa mère, une fille qui habitait la deuxième maison s’est précipitée pour venir en aide à ses parents, mais elle a été capturée par d’autres membres de la bande qui faisaient le guet dehors. Cela dit, la jeune femme a été emmenée force auprès de ses parents.
Les malfaiteurs sont ensuite passés dans la deuxième maison où la deuxième fille du patron des lieux s’est barricadée, après qu’elle ait constaté l’intrusion. Cepen­dant, elle a fini par céder aux menaces des bandits de brûler vifs ses parents et sa sœur si elle n’ouvrait pas la porte. Ce qui fut chose faite, ayant permis aux bandits d’y emporter de nouveau divers objets de valeur les intéressant. Après quoi, les intrus sont passés dans la troisième maison où ils ont pu accéder facilement.

20 millions d’ariary réclamés…

Une fois la petite famille réunie dans la maison-mère, les bandits ont réclamé 20 millions d’ariary en soutenant qu’ils ont été informés de l’existence de cette somme d’argent chez les victimes. Mais celles-ci leur ont signifié ne pas être en possession d’une telle somme. A défaut, les voleurs se sont contentés de la somme en numéraire réunie auprès des propriétaires des lieux, s’élevant à quel­que 300.000 d’ariary, montant qu’ils ont emporté avec un poste téléviseur à écran plat, des téléphones, un ordinateur, un ampli, des baffles et même les sacs à dos des enfants et leurs frais de déplacement d’une semaine.
Par ailleurs, les habitants de la localité déplorent l’inexistence de l’électricité dans la zone, favorisant de fait l’insécurité sur place. Pas plus tard que dimanche dernier dans la soirée, trois maisons ont été cambriolées dans des circonstances à peu près similaires. Des villageois, du moins ceux qui en ont les moyens, se procurent des lampadaires solaires pour l’éclairage de leur propriété, mais la majorité des gens vivent dans le noir pendant la nuit.

ATs.

Partager sur: