Sur les 1.971 enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), 773 sont des femmes, à savoir 606 enseignantes-chercheuses et 167 chercheuses-enseignantes. Ce qui représente un taux de 30,74% pour la gent féminine et 69,25% pour les hommes, selon les statistiques publiées par le Mesupres hier dans le cadre de la célébration du 8 mars, la Journée des femmes.
« Avec un taux de plus de 30% dans tous les domaines, notre département figure parmi les institutions et ministères qui font des efforts dans la promotion du genre », a souligné le Mesupres. Faut-il le noter également qu’à la tête du Mesupres se trouve une femme, en la personne du professeur Loulla Chaminah.
Les autres domaines ne sont pas en reste
Dans le domaine de l’enseignement proprement dit, sur les 215.578 étudiants des universités publiques et privées, 95.320 sont des femmes, représentant également la supériorité des hommes avec un taux de 55,78% contre 44,21% pour les femmes. Il en est de même au niveau des centres des recherches, car sur les 831 chercheurs recensés au sein des CNR et des organismes rattachés, 422 sont des femmes, représentant ainsi un taux de 38,85%.
Dans cette promotion de la gent féminine au sein du Mesupres, le Personnel administratif et technique (PAT) n’est pas en reste. En effet, sur un effectif de 5.485 du personnel, aussi bien des universités publiques que privées, 2.520 sont des femmes. Représentant ainsi un taux de participation de 45,94% de la gent féminine contre 54,05% pour les hommes. Au niveau du staff, sur les 30 hauts dirigeants du Mesupres, 9 sont des femmes (30%).
Sera R.