50 millions d’ariary chacun pour financer 5 projets innovants de la part de la Première dame Mialy Rajoelina, une formation en boot camp pour 2.500 jeunes filles issues de 24 régions… La célébration de la Journée internationale des droits de la femme se poursuit à Mahajanga toute cette semaine.
2.500 jeunes filles et femmes de 15 à 25 ans, issues des 24 régions du pays, ont bénéficié d’une formation en Boot camp autour du « Girls empowerment », notamment sur l’entrepreneuriat, la confiance en soi et la prise de responsabilité. Cela, grâce à la collaboration entre le ministère de la Jeunesse et des sports et le programme Fihariana. Un concours a également été organisé au cours duquel 5 jeunes femmes ont présenté leurs projets. Trois projets ont été récompensés et obtenu un financement de 5 millions d’ariary chacun dans le cadre du programme Fihariana, à savoir le projet sur le charbon écologique, un autre sur les jeux de société malgaches et un dernier sur la transformation du Moringa en huile végétale.
Intéressée par les 5 projets, Mialy Rajoelina a décidé de tous les soutenir. « Vos projets me tiennent à cœur, j’en suis convaincue. Cela ne signifie pas que seuls les lauréats auront un bel avenir », a-t-elle déclaré hier au Gymnase de Mahajanga. « A cet effet, je soutiendrai les 5 projets à hauteur de 50 millions d’ariary chacun », a-t-elle indiqué. Outre les 3 projets gagnants, un projet sur le charbon et un autre sur la fabrication de serviettes hygiéniques, tous écologiques, ont alors obtenu le soutien de la Première dame.
Potentiel
Mialy Rajoelina s’est adressé aux 2.500 bénéficiaires de la formation. « Vous avez à présent les outils nécessaires pour faire face à votre avenir. Vous partez avec l’expérience, la confiance et surtout la prise de responsabilité. J’espère que vous êtes conscientes du changement », a-t-elle conclu.
« Nous avons constaté le potentiel de ces jeunes, et nous avons le devoir de les aider »,
a indiqué le ministre de la Jeunesse et des sports, Marson Moustapha Abdulah.
« Ces jeunes femmes sont déterminées à entreprendre et il est facile de les former », a indiqué un des responsables du programme Fihariana. « Nous adaptons alors les modules de formation pour leur permettre de se lancer dans l’entreprenariat, a-t-il conclu.
T.N