Volley – Championnat des Clubs de la Zone 7: la GNVB masculine file en demi-finales

Le volley-ball malgache continue de rayonner au 29e Championnat des clubs de la CAVB-Zone 7. Après la qualification de l’équipe féminine en demi-finales mercredi, c’est au tour de la GNVB masculine de décrocher son billet pour le dernier carré de la compétition, hier. La Gendarmerie nationale volley-ball (GNVB) porte fièrement les couleurs de Madagascar sur la scène régionale, confirmant son statut de sérieux prétendant au titre.

En quarts de finale, la GNVB n’a laissé aucune chance au Volley Club M’Tsapere de Mayotte. Dans un match à sens uni­que, les Malgaches se sont imposés avec autorité sur le score sans appel de 3 sets à 0 (25-17, 25-23, 25-18). Une performance solide qui reflète la force et la cohésion de cette équipe, in­vaincue jusqu’ici dans le tournoi, à l’image de son homologue féminin.
La route vers les demi-fi­nales n’a pas été de tout repos, mais la GNVB a su imposer son rythme dès la phase de poules dans le Groupe C. Lors de leur premier match, les joueurs malgaches ont dominé St-Leu VBC de La Réunion en trois sets (28-26, 25-18, 26-24), arrachant une victoire disputée dans le premier set avant de prendre l’ascendant. Face aux Neo Boyz des Sey­chelles, la GNVB poursuit sur sa lancée avec une victoire nette de 3-0 (25-18, 25-20, 25-17), démontrant une régularité impressionnante.
Le véritable test est survenu lors du dernier match de groupe contre Quatre Bornes, l’équipe hôte mauricienne. Dans un duel acharné, les Malgaches ont dû puiser dans leurs réserves pour l’emporter au tie-break, 3-2 (21-25, 25-22, 23-25, 25-21, 15-10). Cette victoire, arrachée au forceps, a scellé leur première place dans le groupe et leur ticket pour les quarts.

Une revanche à prendre
Finaliste malheureuse lors de la précédente édition organisée à Madagascar, la GNVB masculine aborde cette nouvelle phase avec une ambition claire : aller au bout cette fois-ci. Après avoir frôlé le sacre l’an dernier, l’équipe semble plus déterminée que jamais à gravir la dernière marche qui la sépare du titre zonal.

Naisa

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