Impossible de rebrousser chemin une fois la vitesse grand V, est engagée. L’Etat fait sa priorité absolue la construction de l’autoroute Tana-Toamasina. Et il ne compte pas s’arrêter en si bonne allure et stopper les travaux. A vrai dire, il n’y a plus aucune raison pour que ce projet soit remis en question, puis mis à l’arrêt, selon le bon vouloir de certains. Maintenant, cette autoroute est déjà toute tracée. La voie est libre.
Avant de se lancer, l’Etat a respecté toutes les étapes requises, notamment organiser des temps de concertation avec toutes les parties concernées, justement pour éviter toute ambiguïté et controverse. De tel projet ne peut être enclenché sans l’accord des parties prenantes sur des questions essentielles comme le tracé, la compensation et indemnisation en cas d’expropriation. Tout le processus de la construction a été effectué dans les règles de l’art. Et il n’y a pas lieu de faire toute une polémique et de chercher des problèmes là où il n’y en a pas.
Assez de bavardages. D’ailleurs avant le début du chantier, de nombreuses rencontres ont permis d’apporter des modifications au projet, pour répondre aux préoccupations de chacun, en l’occurrence les propriétaires de terrains réquisitionnés pour réaliser les travaux. Et cela a permis aux riverains de prendre part eux-mêmes aux travaux Himo de désensablement des rizières, moyennant 10.000 ariary par jour, après les intempéries qui ont frappé la région Analamanga dernièrement.
Les travaux progressent à grand pas sans contestation manifeste de la population locale. Et l’Etat maintient le cap. Le chantier de l’autoroute avance. Le reste n’est qu’une tentative sombre pour mettre un bâton dans les roues de ce projet phare pour le régime en place.
Rakoto