Meurtre d’un Malgache à Maurice: les deux suspects sont des récidivistes

D’après une information relayée par Defimedia.info, les deux Malgaches impliqués dans le meurtre du dénommé Olivier Razafitiandrazaka, dimanche sur la plage de Pointe-aux-Sables à l’île Maurice, étaient en liberté sous caution. « En 6 juillet 2019, ils avaient été arrêtés, ainsi que deux autres personnes, pour le meurtre d’Abu Swaley, un commerçant de Vallée-des-Prêtres », a-t-on indiqué. Cette fois-ci, ils ont été traduits devant la justice, lundi après-midi, sont des récidivistes en la matière.
Pour rappel, une histoire de téléphone a causé cette altercation sanglante. Lors d’une fête pour anniversaire, dimanche, un groupe de ressortissants malgaches s’est donné rendez-vous sur la plage susmentionnée. Vers 19h, la femme d’Olivier a indiqué avoir perdu son téléphone et demandé aux personnes présentes de le biper, mais l’un des deux hommes l’a poussée au sol.
Olivier est intervenu pour relever son épouse, puis a demandé des comptes à l’auteur de l’acte. C’est ainsi qu’a commencé la rixe se soldant par la mort d’Olivier, dont la cause était un coup fatal par l’entremise d’un objet pointu porté au cœur selon le résultat de l’autopsie. La police de Pointe-aux-Sables, épaulée par la CID de Port-Louis Sud mène l’enquête. « Lundi, lors d’une battue sur la plage, un tournevis suspecté d’être l’arme du crime a été retrouvé », indique Defimedia.info.
A noter que le trentenaire habitait à Maurice depuis plusieurs années pour y travailler. Père d’un enfant, il était un auto-entrepreneur et s’est rendu à Madagascar il y a environ un mois pour l’enterrement de sa mère. Lors de son séjour dans la Grande île, il a investi toutes ses économies au point qu’il est retourné à Maurice pour recommencer à zéro sa vie. Mais, le destin en a décidé autrement.
Par ailleurs, le rapatriement de son corps relève d’un parcours du combattant, nécessitant 85.000 roupies, soit plus de 1.700 euros. « J’ai sollicité l’aide de nos compatriotes et de l’ambassade malgache, mais j’appelle aussi les autorités à nous soutenir pour qu’il puisse être inhumé auprès des siens », selon la femme d’Olivier. La concernée a indiqué qu’aucun programme lié aux obsèques de la victime n’est décidé avant l’obtention de cette somme, dont le délai d’attente est de trois jours après la mort.

Recueillis par LR

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