Outre les grands chantiers en cours, le Projet de développement urbain intégré et de résilience (Produir) a également entrepris la construction ou la réhabilitation de diverses infrastructures comme les ruelles, passerelles, voies piétonnes et même des bibliothèques dans les quartiers précaires d’Antananarivo.
Actuellement, à sa deuxième phase, le projet a réalisé 85% des 238 travaux communautaires au programme. A titre d’exemple, le Fokontany de Mandrangobato II à Anosibe (4e arrondissement) vient de doter d’une passerelle en béton en remplacement de l’ancienne plateforme en bois.
«Durant les périodes de pluies, les écoliers et les habitants étaient obligés d’emprunter des plateformes en bois glissantes et noires de boue. Aujourd’hui, le quotidien a radicalement changé, même s’il pleut, cette passerelle en béton facilite grandement nos déplacements», se réjouit Florence Ravelohita, une habitante du Fokontany.
«Même dans les quartiers populaires, il est important d’améliorer les conditions de vie des habitants dans ces communautés à travers la construction des infrastructures respectant les normes», a souligné de son côté le président de la République, Andry Rajoelina, lors de sa visite du site de prétraitement de boue à Anosibe le 27 février.
Depuis le lancement de la première phase, Porduir a construit ou réhabilité plus de 500 infrastructures. D’après les informations fournies, près de 26 km de chemins piétonniers ont été aménagés depuis le lancement des travaux en 2022. Ce projet a aussi permis 126.000 d’emplois temporaires en faveur des populations vulnérables à travers le système Himo.
Sera R.