Déférés au parquet du tribunal d’Anosy hier, quatre hommes impliqués dans un vol d’arme à feu, de munitions et de bijoux, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Le principal suspect, en l’occurrence l’employé de la victime du vol, a essayé de nier les faits, mais en perquisitionnant son téléphone, les enquêteurs y ont trouvé des preuves accablantes. L’enquête a révélé que le prix de l’arme avec ses minutions s’élevait à plus de 5 millions d’ariary.
Un habitant d’Amboditsiry a déposé une plainte à la police en début de semaine à propos de vol d’un pistolet automatique avec deux chargeurs contenant 18 balles, ainsi que plusieurs bijoux. Le concerné avait l’autorisation de détention de cette arme à feu. Il a fortement soupçonné son agent de sécurité, ce qui a facilité les investigations de la Brigade criminelle saisie de l’affaire.
La police a capturé le principal suspect, mardi aux 67 Ha. Cependant, même en étant soumis au feu roulant des questions, ce dernier a catégoriquement nié son implication dans le vol. Les enquêteurs ont alors perquisitionné son téléphone et y ont trouvé des messages et autres preuves qui contredisent sa version. Il a finalement accepté de vendre la mèche et a indiqué aux enquêteurs à qui il a vendu l’arme à feu.
Sans attendre, les éléments du Sag ont procédé à l’arrestation de deux hommes, la même journée de mardi. Poursuivi pour achat d’objet volé ou recel, le duo n’a pourtant plus détenu le butin. Par contre, il a accepté de coopérer en dénonçant l’acheteur final du pistolet, lequel a été capturé à Anosy. Les enquêteurs y ont retrouvé le pistolet automatique et ses accessoires.
Le butin a déjà été remis à son propriétaire. Par contre, malgré les pressions des enquêteurs, le principal suspect n’a jamais livré les noms des acheteurs des bijoux. Il a tout simplement indiqué les avoir tous vendus à Analakely. L’opinion se demande alors à quand la police va mener une opération contre ces démarcheurs illégaux d’Analakely.
LR