La lutte contre la corruption était au coeur d’une rencontre, vendredi à Faravohitra, entre le ministre de la Justice Benjamin Rakotomandimby et les députés. Les deux parties sont unanimes sur la nécessité de lutter contre la corruption afin de mener à bien les projets gouvernementaux.
C’est la première fois cette année, que le ministre de la Justice a rencontré à son bureau à Faravohitra, les élus de la Chambre basse. Et ces derniers ont profité de l’occasion pour présenter leur doléances qui leur tenaitent à cœur, « mais aussi des constats », a indiqué le communiqué du ministère, samedi.
En guise de réponses, le ministre a tenu à partager la vision de son ministère, conforme à la Politique générale de l’Etat (PGE), concernant notamment la lutte contre la corruption ainsi que l’amélioration des conditions carcérales. La PGE prévoit alors pour le ministère de la Justice un plan jusqu’en 2038. « Un district, un tribunal », a précisé Benjamin Rakotomandimby. Un projet qu’il entend concrétiser à travers les différentes inaugurations de tribunaux dans les quatre coins de l’île.
Néanmoins, députés et ministre ont convenu de la nécessité de conjugueur leurs efforts dans la lutte contre la corruption. Cela pour ne citer que la mise en accusation devant la Haute cour de justice (HCJ) de hautes personnalités impliquées dans des affaires de corruption. Pour rappel, les députés n’ont donné aucun accord concernant les dossiers de la HCJ, pour trainer devant la jutsice ces hautes personnalités. Tous espèrent alors un changement de comportement des parlementaires afin que la HCJ puisse commencer à traiter les dossiers et surtout, à « lutter contre l’impunité », comme le dit souvent le Système anti-corruption (Sac).
Dans tous les cas, le ministère de la Justice laisse ses portes grandes ouvertes aux parlementaires souhaitant discuter en vue d’apporter une contribution, au nom de « l’intérêt général ».
T.N