L’Etat prévoit plusieurs mesures pour optimiser ses ressources publiques cette année.
L’élargissement de l’assiette fiscale figure parmi les priorités, avec une nouvelle taxe sur les transactions mobiles et les activités polluantes. Parallèlement, les dépenses fiscales seront rationalisées pour une meilleure gestion budgétaire. Et les investissements publics seront concentrés sur des secteurs clés : santé, éducation, énergie et infrastructures. Cette orientation doit permettre de soutenir le développement durable et améliorer la qualité des services essentiels.
Les résultats de l’exercice 2024 montrent une amélioration notable des finances publiques. Comme le rapporte la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) dans sa dernière édition de la Note de conjoncture économique, « la collecte des recettes a dépassé les prévisions de la Loi de Finances Rectificative 2024, atteignant 108,8% des objectifs ».
Et cela a permis de réduire le déficit des Opérations globales du trésor (OGT) à -1,9% du PIB, contre -4,3% du PIB prévu comme atterrissage à fin décembre 2024. Le taux de pression fiscale nette a atteint 10,7% du PIB, dépassant légèrement l’objectif fixé.
Selon les prévisions et perspectives de la BFM, « le solde des OGT devrait afficher un déficit de 4,1% du PIB pour l’année 2025 ». Pour le combler, l’Etat mobilisera des ressources extérieures, notamment à travers des prêts projets et des prêts programmes.
Dans ce sens, des mécanismes de financement interne, tels que les rétrocessions de crédits au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité de résiliences et de durabilité (FRD), ainsi que le recours aux avances temporaires auprès de BFM, seront également mobilisés. Enfin, l’Etat prévoit
d’émettre des titres publics pour compléter ces financements.
Avec ces mesures, le gouvernement entend assurer une gestion budgétaire plus efficace et garantir le financement des priorités nationales.
Arh.