La nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) n’attend plus que l’aval du Gouvernement pour sa mise en œuvre. La formation du Comité de mise en œuvre sera la prochaine étape.
Elaborée durant toute la période de 2024, la nouvelle SNLCC a finalement été présentée officiellement vers la fin du mois de janvier dernier. Cependant, sa mise en œuvre requiert l’aval du Gouvernement à travers la promulgation d’un décret pris en Conseil des ministres. Pour l’heure, le décret n’est pas encore adopté. Une fois promulgué, il enclenchera la formation d’un Comité de mise en œuvre copiloté par la Primature et le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI). La mise en œuvre de la stratégie devrait permettre une meilleure efficacité dans la lutte contre la corruption. D’ailleurs, les élaborateurs du texte ont pris leçon sur le précédent outil qui s’est avéré inefficace depuis les 10 ans d’application.
Trois objectifs sont pris en compte dans cette nouvelle SNLCC. Le premier objectif consiste à mettre fin à l’impunité à travers le renforcement des sanctions, la confiscation des biens mal acquis et enfin la levée des blocages favorisant l’impunité. Le deuxième vise à propulser l’approche multi-acteurs, les partenaires et la synergie dans la lutte contre la corruption. Il s’agit de renforcer les organes de contrôle. Enfin et non des moindres, le troisième objectif consiste à promouvoir une culture d’intégrité partagée par tous, et ce à travers la transparence et la redevabilité mais également la protection contre toute pression. Les yeux se tournent vers le Gouvernement pour la mise en œuvre du nouveau texte.
T.N