Lutte contre la corruption dans les marchés publics: renforcement des compétences des journalistes et OSC

Un atelier de partage concernant les marchés publics organisé par l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) et l’Observatoire indépendant des marché publics (OIMP), s’est tenu hier à Anosy, visant les journalistes et les Organisations de la société civile (OSC). Le but est de renforcer les compétences des participants afin qu’ils puissent consolider la lutte contre la corruption dans ce secteur.
L’atelier a permis de soulever que les tentatives de corruption ne manquent pas lorsqu’il est question de marchés publics tant dans les marchés de travaux, marchés de fournitures et services ainsi que les marchés de prestations intellectuelles. C’est pourquoi, les organisateurs ont fait appel aux journalistes et OSC en tant que 4e pouvoir, pour qu’ils jouent un rôle clé dans la lutte contre la corruption.
« Cet atelier était destiné à mettre les journalistes et OSC au parfum du déroulement des marchés publics afin qu’ils puissent être des acteurs clés en jouant les influenceurs dans les prises de décisions et la mise en place de système adéquat », a spécifié Johary Carole Ramanaseta, l’un des représentants des OSC, spécialiste en droit. Il a ajouté que la corruption dans les marchés publics est un fléau qui nécessite l’engagement coordonné de tous les acteurs, partant des institutions publiques jusqu’au secteur privé. En effet, l’implication de tous les acteurs est primordiale pour établir un système de marchés publics intégrés, transparents et responsables, où chaque acteur assume sa responsabilité pour garantir une gestion saine des fonds publics et mettre en place un Etat de droit.
Johary Carole Ramanaseta a aussi précisé que toute réalisation de programme d’investissements publics doit passer par un marché public. D’où l’importance de renforcer la lutte en jouant sur la transparence. Dans cette optique, toutes les forces vives doivent prendre part à l’édifice pour espérer voir du changement. Quoi qu’il en soit, la prise de conscience est déjà là, suivie d’une recherche d’amélioration.

Jean Riana

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