Chacun a sa place !

Il est temps. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), s’attaque à l’anarchie dans les rues de la Capitale. Le phénomène de marchands trottoirs qui gagnent du terrain ces derniers temps, est désormais à éradiquer, pour rendre la ville des Mille, plus propre et mettre de l’ordre sur la voie publique, se transformant en véritable marché en plein air. Des marchands ambulants, des vendeurs de fruits, de friperie ou autres, qui squattent et envahissent les trottoirs, sont devenus des clichés ternissant l’image de la Capitale de Madagascar.

Chacun doit être à sa place. Le trottoir aux piétons, le marché aux marchands et la chaussée réservée aux automobilistes. C’est un enjeu phare de la maire, Harilala Rama­nantsoa qui semble déterminée à terminer ce que ses prédécesseurs ont commencé. Un grand coup de balai dans les rues dans le dessein de réorganiser les marchés et libérer les trottoirs et chaussées occupés par les marchands. Et loin d’être une initiative improvisée, cette mesure s’inscrit dans une vision à long terme pour fluidifier la circulation à Antana­narivo.

« Ayons foi en tout ce que nous faisons», a-t-elle récemment déclaré à ce sujet. Cette opération de « grand nettoyage » ne consiste pas seulement à libérer les trottoirs, mais également à recoliser les marchands ambulants et les intégrer dans le secteur formel. C’est un défi de taille que Harilala Ramanantsoa et son équipe comptent bien relever, même contre vents et marées.

Et les premiers résultats se font déjà sentir. Les trottoirs du centre-ville sont accessibles aux piétons à Analakely, à Behoririka, Andohan’Analakely et Ambohidahy. De plus, des aménagements ont été mis en place pour organiser les parkings pour les taxis-motos. Chacun a sa place.

MRS

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