Sous l’impulsion du Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar (GFEM) avec le soutien du secteur privé et des institutions locales, Madagascar accueillera le Comité mondial des femmes chefs d’entreprises (FCEM) du 28 au 30 avril, au Novotel Antananarivo sous le thème : « Vers une économie résiliente et inclusive : les femmes chefs d’entreprise à la croisée du Nord et du Sud ».
Plus de 150 délégations internationales venant d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine, d’Océanie et du Moyen-Orient, sont attendus à Madagascar, pour partager leurs expériences et discuter des perspectives pour favoriser un entrepreneuriat au féminin, inclusif et innovant.
En organisant ce rendez-vous d’envergure internationale, le Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar affirme l’ambition du pays, de devenir un acteur clé du développement économique inclusif. A ce sujet, le Groupement des entreprises de Madagascar (Gem), la Chambre de commerce et d’industrie France-Madagascar (CCIFM) et l’EDBM sont ainsi engagés aux côtés du GFEM, pour promouvoir le pays comme une terre d’opportunités économiques. Ils ont signé une convention de partenariat, hier.
Le FCEM met à l’honneur le leadership féminin, comme le soutient Fanja Razakaboana, présidente du GFEM. L’objectif est de renforcer la collaboration entre les entrepreneures des différentes régions du monde, le Nord et le Sud, tout en mettant en avant le dynamisme du secteur privé malgache.
« Nous attirons le monde vers nous et positionnons Madagascar sur la scène internationale », déclare-t-elle.
Et le soutien qu’apportent les institutions et groupements locaux, conforte cette vision. Francis Rabarijohn, président du Gem, met ainsi un point d’honneur à développer l’économie nationale, avec l’appui de la CCIFM, en rappelant que sur les 450 membres adhérents, plus de 40 sont des femmes dirigeantes.
L’EDBM, représenté par sa directrice générale, Josielle Rafidy, a souligné que l’attractivité économique de Madagascar génère des retombées positives. « En 2024, 35% des 1.537 entreprises créées étaient dirigées par des femmes. Toutefois, l’accès au financement reste un défi, notamment dans les régions », a-t-elle soulevé.
Arh.