La lutte contre l’insécurité et particulièrement le grand banditisme se poursuit, aussi bien dans la capitale que les autres régions. Alors que les éléments de la direction régionale de Sécurité publique (DRSP) Atsinanana venaient de mettre un terme au parcours du chef de la bande B13 et ses cinq acolytes dans la nuit de jeudi à Toamasina, ceux de la DRSP Analamanga leur ont emboîté le pas dans la nuit de samedi. Un braqueur récidiviste est tombé sous les balles de l’Unité spéciale d’intervention (USI) à Alasora.
Après des mois voire des années d’investigations et de recherches actives, la police a finalement retrouvé la trace de ce bandit de renom ayant écumé Alasora et ses environs. Ayant appris que le concerné se préparait à commettre son énième forfait, les éléments de l’USI se sont dépêchés sur place dans la nuit de samedi.
En voyant venir les policiers, le suspect et son acolyte n’ont pas hésité à ouvrir le feu. Une fusillade a alors éclaté, mais étant en infériorité numérique les deux bandits n’ont pas résisté aux assauts de leurs vis-à-vis. L’un d’eux a été mortellement touché par les projectiles des policiers. Un pistolet de fabrication artisanale a été découvert sur lui. Son acolyte a réussi à s’enfuir.
Récidiviste invétéré
D’après les explications, ce bandit tué à Alasora a déjà fait de la prison en 2021 pour une affaire d’attaque à main armée qui s’est soldée par la mort d’un homme. On ignore cependant sa situation carcérale. Quoi qu’il en soit, le concerné ne faisait pas partie de la bande à Stephano, éliminée à Ankazotoa Anosizato, Ankadievo Alasora et Andohatapenaka les 18 et 20 février. Il avait son propre gang selon les explications.
Cette intervention policière à Alasora a eu lieu deux jours après celle à Toamasina, ayant coûté la vie à six malfaiteurs qui ont fait parler d’eux durant des années dans la ville portuaire. D’après les informations, le chef de cette bande B13 démantelée à Mangarivotra Atsimo, dans la nuit de jeudi, était un protégé de Bob du duo « Bob sy Carter », deux malfaiteurs considérés comme ennemis publics N°1 au début des années 90 et tués par balles.
LR