En ce lundi 24 mars 2025, les Barea de Madagascar s’apprêtent à croiser le fer avec les Black Stars du Ghana dans un duel brûlant comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. A quelques heures du coup d’envoi, Corentin Martins, le stratège à la barre de la sélection malgache, a livré ses impressions avec une sérénité tactique et une fougue communicative. Dans ses mots, on sent l’odeur de la pelouse et l’envie de faire vibrer les travées d’un peuple assoiffé de gloire.
«Dans le football, tout est possible », lance-t-il d’emblée, comme un capitaine haranguant ses troupes avant une bataille épique. Pour Martins, la recette du succès repose sur une alchimie simple mais exigeante : « une détermination commune de tous les joueurs, tout un groupe ». Face à un Ghana bardé de stars qui brillent sous le feu des projecteurs des grands championnats européens, Madagascar sait que la tâche sera ardue. Mais le technicien ne tremble pas. « On sait qu’on affronte une belle équipe mais nous, on va jouer notre jeu. On va essayer de les embêter le plus possible », promet-il, avec un sourire malin qui évoque un ailier prêt à dribbler dans les derniers mètres.
Le souvenir du match aller, où Madagascar s’est incliné 1-0 à la 97e minute sur un coup du sort, flotte encore dans l’air. « On aurait pu marquer, il a manqué un zeste de réussite », concède-t-il, sans s’appesantir. Car ce duel au Maroc sera une tout autre danse : « Ni nous ni le Ghana ne proposera la même équipe qu’au match aller. » Une nouvelle bataille s’annonce, et les Barea entendent bien saisir leur chance à pleines mains.
Portés par une prestation solide face à la Centrafrique, les Barea abordent ce rendez-vous avec appétit. « Il faudra reproduire ce genre de match pour espérer prendre des points », martèle Martins, lucide sur les exigences du haut niveau : « Le plus difficile, c’est de confirmer les bonnes performances ». Malgré un temps de préparation réduit, le sélectionneur joue la carte de l’optimisme. « On a un jour de récupération en plus par rapport au Ghana. Avec le staff, on dose les efforts pour que les joueurs soient à 120% ». Une stratégie affûtée, digne d’un meneur de jeu réglant le tempo d’une rencontre.
Pas de pression
Pour autant, Martins sait où se joue la différence : « Ce sont les joueurs qui marquent les buts, pas les coaches ». Son rôle sera de « Donner une direction tactique, technique, mentale, avec du plaisir et de la confiance », explique-t-il, tel un guide éclairant la route. Une méthode qui a porté ses fruits contre la Centrafrique et que les Barea veulent désormais faire résonner sur ce terrain neutre. « On veut aller de l’avant, prendre du plaisir pour décrocher des résultats et offrir des sourires au peuple malgache », confie-t-il, le cœur tourné vers une nation avide de frissons.
Pas de pression, jure-t-il, mais une flamme intacte : « Affronter des grands joueurs, une belle équipe d’Afrique, c’est une motivation ». L’objectif est clair : « Etre au point pour donner du plaisir et de la fierté à tous les Malgaches ». Si ce match ne scellera pas encore le destin des éliminatoires – quatre rencontres restant à disputer –, il pourrait poser une pierre précieuse sur le chemin du Mondial 2026. « Des équipes ont créé des exploits. Si on a une petite chance d’y aller, on la saisira, on fera tout pour y arriver », tonne Martins, comme un avant-centre prêt à bondir sur la moindre opportunité.
Naisa
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