A l’approche de la première Coupe d’Afrique des Nations féminine de Futsal 2025, qui se tiendra du 22 au 30 avril au Complexe Sportif Moulay-Abdellah à Rabat (Maroc), Madagascar se prépare à entrer dans l’arène. Pour la Grande île qui apprend encore les subtilités du futsal, ce tournoi représente bien plus qu’une simple compétition : c’est une occasion en or de faire ses preuves sur la scène continentale et de viser un ticket pour la Coupe du monde féminine de Futsal de la Fifa, prévue aux Philippines du 27 novembre au 7 décembre 2025. Avec un calendrier serré et des enjeux colossaux, les Malgaches devront sortir le grand jeu pour se frayer un chemin dans ce rectangle magique.
Le format du tournoi est clair et sans pitié. Neuf équipes, réparties en trois groupes de trois, vont s’affronter dans une phase de poules où chaque match compte. Madagascar se retrouve dans le groupe C, face au Sénégal et à la Tanzanie, deux adversaires qui promettent de mettre à rude épreuve leur maîtrise du ballon et leur pressing défensif. Les règles sont simples : les gagnantes de chaque poule filent directement en demi-finales, tandis que la meilleure deuxième, tous groupes confondus, complète le carré final. Pour les Malgaches, il faudra donc viser la pole position dans leur poule ou, à défaut, jouer les calculatrices pour décrocher ce précieux sésame de la meilleure dauphine.
Le calendrier des rencontres place Madagascar sur le parquet dès le coup d’envoi. Le 22 avril 2025, les joueuses affronteront le Sénégal dans un premier choc. Ce match inaugural sera crucial pour poser les bases : une victoire permettrait de prendre l’ascendant psychologique et de mettre la pression sur les Lionnes. Deux jours plus tard, le 24 avril, elles croiseront les crampons avec la Tanzanie. Ce deuxième duel sera décisif pour valider leur ticket pour le tour suivant. Dans un sport aussi rapide que le futsal, où les transitions offensives et les replis défensifs dictent le tempo, Madagascar devra travailler son jeu collectif et son efficacité devant le but pour éviter de se retrouver dans le dur.
Mais le chemin est semé d’embûches. Le Sénégal, avec son physique imposant et son style direct, risque de mettre à mal la défense malgache si elle ne parvient pas à couper les lignes de passe. La Tanzanie, de son côté, pourrait jouer la carte de la vitesse et des contres pour déstabiliser un bloc encore en rodage. Pour espérer briller, Madagascar devra peaufiner ses automatismes, optimiser ses schémas tactiques et s’appuyer sur une gardienne en feu capable de fermer la boutique dans les moments chauds. Le public de Rabat, habitué aux ambiances électriques, sera aussi un facteur à apprivoiser pour ces novices du parquet.
Naisa