Le programme «Ezaka ho tomady», porté par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et la délégation de l’Union européenne à Madagascar, cherche à améliorer le système de santé du pays grâce à une approche scientifique et participative. Fruit de deux ans de collaboration avec les autorités sanitaires, l’Unicef et Salama, ce programme repose sur une synergie entre chercheurs, décideurs et acteurs du secteur de la santé. L’objectif est de co-construire des solutions adaptées aux réalités locales.
Lors des premières étapes, l’IRD a mené des échanges avec des institutions clés comme l’Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) et l’Agence du médicament de Madagascar. Ces discussions ont permis d’identifier les priorités et d’affiner les axes de recherche-action. «Trois principaux axes composent le programme : l’amélioration de la fourniture de médicaments via Salama, l’accessibilité et la qualité des soins pilotées par l’Unicef, ainsi que le renforcement de la gouvernance du système de santé», a expliqué André Garcia Torrena, chercheur en épidémiologie à l’IRD et directeur scientifique de l’assistance technique du programme Ezaka ho tomady.
Un atelier délibératif dans le cadre de l’assistance technique « Ezaka ho tomady » a réuni récemment chercheurs, autorités sanitaires et partenaires. Ensemble, ils ont défini les orientations du programme sur cinq ans. « Une analyse contextuelle a été menée sur le terrain afin de mieux comprendre les besoins des populations. Cette démarche a permis d’ajuster les activités de recherche pour qu’elles soient en phase avec les priorités nationales et les réalités du terrain », a indiqué André Garcia.
Le programme Ezaka ho tomady ambitionne de valoriser la recherche pour l’amélioration de la santé publique à Madagascar. Avec la validation des recherches-actions par le ministère de la Santé publique, les bases sont posées pour des avancées dans la qualité et l’accessibilité des soins dans le pays.
Arh.
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