Toliara: Tolérance zéro pour les fauteurs de trouble

Les autorités de Toliara haussent le ton. L’Organe mixte de conception (OMC) a condamné fermement les violences survenues lors d’une manifestation non autorisée à la plage d’Andaboy, dimanche dernier. Des affrontements ont éclaté, causant plusieurs blessés, aussi bien parmi les forces de l’ordre que du côté des manifestants. Des dégâts matériels ont également été signalés.

Une réponse ferme des autorités ! L’OMC, chargé du maintien de la sécurité et de la paix, ne se contente pas de dénoncer ces actes. Dirigé par le préfet de Toliara, Aubain Thierry Ratovelo, en collaboration avec le gouvernorat, la procureure de la République et les forces de l’ordre, l’organe annonce des sanctions contre les responsables de ces troubles. Le préfet rappelle que «toute manifestation publique est soumise à
une autorisation préalable, conformément à l’ordonnance n° 60-082 du 13 août 1960». Cette demande doit être déposée au moins 72 heures avant l’événement et peut être refusée si elle menace l’ordre public.

Le projet Base Toliara sous surveillance

Aubain Thierry Ratovelo prévient : «Toute tentative de trouble à l’ordre public sera sévèrement réprimée». L’OMC et l’Etat-major mixte opérationnel de la région (EmmoReg) sont prêts à intervenir pour garantir la sécurité et la stabilité de Toliara. Le gouverneur de la région Atsimo Andrefana, Edally Tovondrainy, appelle quant à lui au dialogue et à la solidarité. Il salue le rôle des notables qui ont agi en médiateurs et assure être prêt à œuvrer pour l’intérêt de la région et du pays.
Concernant le projet minier Base Toliara, le gouverneur tient à rassurer la population. «Il est bien de rappeler que ce projet avait été suspendu pendant plus de cinq ans. Cette période avait permis à l’Etat de veiller aux retombées de ce projet pour le développement de l’Atsimo Andre­fana. Et nous avons justement les données concernant l’apport de ce projet sur le développement social et économique ou encore le nom­bre des personnes qui seront embauchées dans cette ex­ploitation», a-t-il exposé.

Arh.

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