Longtemps considéré comme un cimetière à projets de développement et une région vouée à ne pas se développer, Toliara dispose d’une occasion qui ne se présentera pas deux fois, de briser ces clichés qui au fil du temps, semblent être devenus une fatalité. La reprise du projet Base Toliara tant attendue et réclamée, apporte un véritable espoir chez la population assoiffée de développement, surtout la jeunesse, frappée de plein fouet par la crise de l’emploi. Mais voilà que les ennemis du développement durable veulent transformer le feu vert donné par l’Etat, en un brasier incontrôlable.
Et quand les politiques s’y mêlent, surfant sur la vague de contestations pour mettre le feu aux poudres, il n’y a pas de quoi surprendre. C’est dans leur propre nature. Mais s’ériger contre l’essor de Toliara, à l’aube d’une nouvelle ère et de changement, quitte à inciter à la rébellion et mettre la cité du Soleil en ébullition, c’est prendre en otage le développement de cette région, peu importe l’ampleur du sacrifice.
Après tout, tous les prétextes sont bons pour ébranler le régime en place. La politique de la division, la manipulation de l’opinion publique, la désinformation… qui au fond, contribuent à perpétuer cette image négative de Toliara en particulier, et du Grand Sud en général. Et dans cette vision bornée, aveuglée même par cette hantise du pouvoir, l’avenir de cette région est menacé plus que jamais.
Mais l’Etat est déterminé à soutenir ce projet jusqu’au bout, contre vents et marées. Une mise en garde a déjà été lancée à l’encontre des fauteurs de troubles. Tolérance zéro à tous ceux qui font entrave au développement de Toliara qui ne veut plus vivre dans l’utopie, prêt à saisir cette opportunité. La Base du développement.
JR.