Lors de l’installation officielle des 25 nouveaux maires dans le district de Manjakandriana hier, le président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana a envoyé un message clair à ses détracteurs, « la haine, ça ne mène à rien ».
Ces derniers temps sur les réseaux sociaux, Richard Ravalomanana est traité de tous les mauvais noms, « Général bombe, fou des grandeurs… ». A chacune de ses apparitions médiatiques, le président du Sénat n’échappe pas à la critique et c’est encore le cas quand le camp de la gendarmerie d’Ankadilalana, a été rebaptisé en son nom. On l’a affublé du sobriquet, « général d’opérette », comme si une campagne de dénigrement, est menée à son encontre.
“La jalousie freine le développement de Madagascar”, a-t-il répliqué. Le général Ravalomanana considère ces critiques comme de la jalousie qu’il faut éviter dans la société malgache. Il a appelé les citoyens à faire preuve de fierté et de reconnaissance, plutôt qu’envieux de la réussite des autres. Selon lui, Madagascar ne progressera pas tant qu’on continue à développer une attitude négative.
« La décision de rebaptiser en mon nom le camp d’Ankadilalana, fait suite à la demande de la gendarmerie, une forme de reconnaissance pour le travail accompli durant mon service ». Il a précisé que ni lui ni sa famille n’ont sollicité cet honneur. « Ce n’est pas un hasard qu’une infrastructure militaire porte le nom d’un général encore vivant ».
Un message à la diaspora malgache
Le général Ravalomanana a également lancé un message sans détour, aux membres de la diaspora qui tiennent des propos haineux envers les dirigeants malgaches. Il les a accusés de se comporter comme des étrangers indifférents au sort de Madagascar, tout en exhortant le peuple malgache à ignorer ces préjugés négatifs.
Dans son discours également, il s’est adressé aux nouveaux maires récemment élus. « Vous êtes des maires pour vos communes, non pas pour un parti ou une religion », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de leur rôle pour créer la cohésion sociale et favoriser le développement local.
F.M