Le concert « Feo Roa Tafaray » mettant en scène Salomon et Henri Ratsimbazafy a réservé son lot de nostalgie et de bonne musique hier au CCEsca Antanimena.
Les spectacles se suivent, mais ne se ressemblent pas dans la capitale tananarivienne ce week-end. D’autant plus que le premier dimanche du mois était un jour propice pour l’organisation événementielle, du point de vue des promoteurs culturels. Il y avait au moins quatre spectacles ce dimanche. Le public avait l’embarras du choix. Pour les férus de la musique des Hauts-plateaux, le rendez-vous a été donné à Antanimena. La salle était déjà bien remplie dès le début du show.
C’est à Salomon et Lizah Raseta que revient l’honneur d’inaugurer la scène avec les intemporels « Tsy sahiko », « Maso mijery » et « Hary elatra ».
Tandis qu’en coulisse Dear Henri s’accorde le temps de se mettre sur son 31 avant de fouler la scène pour la seconde partie du spectacle. « Ça fait plaisir de voir l’intérêt que les gens vouent au kalon’ny fahiny », a-t-il commenté.
Accompagné de ses deux choristes Mirana et Heritiana, Henri Ratsimbazafy n’a pas manqué d’embarquer le public du CCEsca dans son univers musical empreint de voyage et d’évasion. C’est le cas de « Fiaran-dalamby », « Kanefa Iarivo » et « Taiza ». Des compositions cultes reprises en chœur par l’assistance.
Pour LH Pro, organisateur de l’événement, l’objectif est atteint à 80%. « Plusieurs concerts ont eu lieu effectivement dans la ville des Mille ce week-end, mais chaque rendez-vous à son propre public cible. En ce qui concerne la musique d’antan, nous avons des consommateurs fidèles qui répondent constamment présents à notre appel. Ce qui nous permet de continuer sur cette voie », s’est réjoui Luc Hervé Andriamihaingo, du comité d’organisation.
Joachin Michaël