A deux semaines des fêtes pascales, les prix des volailles s’envolent. En particulier pour les canards et les poules qui ont connu une hausse de 5.000 ariary par rapport à la fête de la Nativité en décembre.
En effet, si un canard ou une poule s’obtenait à partir de 20.000 ariary à cette époque, on ne les propose plus actuellement qu’à partir de 30.000 ariary. « Avec le coût de la vie actuelle ainsi que l’inflation qu’on enregistre un peu partout, il est tout à fait normal que les aviculteurs alignent leurs prix », s’est défendu hier un marchand de volailles du côté d’Anosibe Tsena.
Toutefois, les prix de l’oie et de la dinde restent plus ou moins stables par rapport à l’année dernière. Voire même un peu moins si l’on se réfère à la fête de la Nativité où un dindon est proposé à partir de 140.000 ariary. Les prix actuels oscillent entre 60.000 ariary et 100.000 ariary, selon la grosseur, la taille et que la volaille soit mâle ou femelle. Malgré cela, les marchands se désolent de la rareté des clients qui s’amenuisent chaque année.
Par contre, les poulets de chair ont échappé à cette hausse en enregistrant une baisse de 1.000 ariary par kilo. En effet, le prix du kilo oscille actuellement entre 12.000 ariary et 13.000 ariary contre 14.000 ariary durant les fêtes de fin d’année.
Les plumeurs ajustent leurs prix
Parmi les petits métiers, plumer les volailles est une activité rentable à l’approche des fêtes pascales, la veille de toutes les fêtes d’ailleurs. Selon une plumeuse de volailles, offrant ses services à Anosibe Tsena, elle était obligée d’ajuster aussi ses prix. Cela à raison de 3.000 ariary pour l’oie ou la dinde contre 2.000 ariary auparavant, 1.500 ariary pour le canard contre 1.000 ariary auparavant et 1.000 ariary pour une poule contre la moitié auparavant.
D’après notre interlocutrice, l’activité monte en flèche durant les trois jours qui précèdent les fêtes où elle arrive à plumer une quarantaine de volailles par jour. Avec de l’aide, notamment de ses enfants qui sont en vacances, elle réussit à plumer une soixantaine de volailles par jour.
Sera R.
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