Après de mûres réflexions et des discussions avec les techniciens, le ministère de tutelle s’active pour apporter des réformes dans plusieurs domaines de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Les consultations des parties prenantes de cette initiative, sous la dénomination « Mandinika aloha », ont été lancées officiellement hier.
«Des réformes s’imposent». Les techniciens, tout comme les enseignants des lycées techniques et des centres de formation professionnelle, sont de même avis que le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP), Marie Marcelline Rasoloarisoa, quant au besoin d’apporter des réformes sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.
« Pourquoi une bonne partie des sortants des lycées techniques s’arrêtent après l’obtention du Baccalauréat ? Comment révolutionner certaines matières pour qu’elles soient à jour et répondent aux besoins du marché de travail actuel ? Comment optimiser les nouvelles filières comme le photovoltaïque ou encore l’économie bleue pour que les sortants de l’enseignement technique puissent être tout de suite opérationnels dans ces secteurs après leurs études ? Telles sont les questions qui se posent auxquelles on devrait apporter des réponses pour réformer l’enseignement technique», a soulevé le numéro un du METFP.
C’était lors du lancement officiel de l’atelier «Mandinika aloha», qui s’est tenu hier à Mahamasina. Cette initiative voit la participation de 800 techniciens, incluant des proviseurs, des enseignants et des formateurs qui se concertent pour évoquer les problèmes et apporter par la même occasion les solutions idoines en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement technique.
Initiée dans la région Analamanga, cette concertation sera menée à travers le pays avant de dresser les réformes à apporter. «Lesquelles ne toucheront pas uniquement le programme d’enseignement, mais également d’autres volets de l’enseignement, y compris les heures de cours, car de nouvelles matières devraient être ajoutées à celles déjà en vigueur », a ajouté le ministre Marie Marcelline Rasoloarisoa.
Fahranarison