L’EPP de Tsararano Ambony Mahajanga était le théâtre d’une découverte macabre, hier matin. Le médecin légiste venu constater le corps suppose que la victime, une femme âgée d’environ 40 ans, a été violée puis tuée, des traces de blessures ayant été relevées sur sa tête.
Les élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) de Tsararano Ambony Mahajanga I, ont découvert le corps sans vie d’une femme âgée d’une quarantaine d’années, hier vers 7h. Dès que l’enseignante est arrivée sur son lieu de travail, les enfants lui ont montré le cadavre. Elle a alors alerté la police, laquelle à son tour, l’a signifiée de fermer les portails et de ne toucher à rien avant l’arrivée des autorités faire les constatations.
Quelques instants plus tard, la police accompagnée de la directrice de l’école, du chef de la Circonscription scolaire (Cisco) de Mahajanga I, du Bureau municipal d’Hygiène et des éléments du « Tanora vonona hampandroso ny faritra Boeny » (TVHB Mahajanga), est venue sur place. Les autorités ont alors constaté que le corps de la quadragénaire était allongé au sol sur le dos, l’un des pieds plié, à moitié nue et avec le short baissé.
La mort de la victime remonte à environ 2h du matin
Les vêtements de la victime ont été retrouvés à quelques mètres de son corps. Durant les constatations, le médecin légiste a relevé des traces de blessures sur la tête de la dame, notamment sur ses mâchoires, sa tempe et son crâne, ce qui aurait causé sa mort. Certaines blessures seraient faites au clou, d’autres avec des objets plus grands, notamment sur son crâne, ayant provoqué une grosse entaille.
« La mort de cette dame remonte à plus de cinq heures avant la découverte. Au stade actuel de l’enquête, elle a été violée, mais seule l’autopsie pourra déterminer s’il y avait eu viol ou non », a expliqué le médecin. Pour sa part, la police ne s’est pas encore exprimée en attendant les résultats des investigations.
Le gardien de l’EPP est allé à Marovoay lundi matin, selon son épouse, et n’est pas encore revenu au moment de la découverte. En tout cas, personne sur place n’a reconnu le visage de la victime. Les éléments du TVHB ont envoyé le corps à la morgue de l’hôpital d’Androva. En tout cas les habitants se plaignent de la série de découvertes macabres, presque chaque jour, dans la ville des Fleurs.
LR