La région Atsimo-Andrefana entre dans une nouvelle phase de son développement avec la reprise des activités de Base Toliara. L’entreprise minière, bien décidée à jouer un rôle moteur, ne se limite pas à l’exploitation de sables minéralisés. Elle multiplie les actions sociales et instaure des cadres de concertation avec les parties prenantes à tous les niveaux.
Le 2 avril dernier, le Comité régional de coordination stratégique (CRCS) a été officiellement lancé. Sous l’égide du gouverneur de la région, cette plateforme coordonne les projets régionaux, en synergie avec les objectifs de développement de Base Toliara. L’entreprise veut renforcer l’emploi et créer des opportunités pour les jeunes. « Sans travail, nul ne pourra avancer », a rappelé le coordinateur des Transferts et Rétablissement au sein de Base Toliara, Willy Rasamoelina.
Le lendemain, le Groupe de travail sur la réinstallation (RWG) s’est réuni pour gérer les déplacements de sépultures et les indemnisations foncières. L’objectif : garantir la transparence et l’équité. Les communautés concernées ont donné leur accord. Un pas de franchi qui renforce un climat de confiance. « Nous avons accepté Base Toliara depuis le début », a affirmé le président du RWG de Tsianisiha II.
En parallèle, l’entreprise a lancé d’autres actions comme le programme « asa tanamaro » ou Haute intensité de main d’œuvre (Himo), mobilisant un millier de personnes et ayant permis de nettoyer les rues de Toliara. Une opération saluée par la population. « Ce partenariat avec la commune urbaine améliore l’environnement et soutient les plus vulnérables », a souligné le directeur adjoint chargé des Relations publiques chez Base Toliara, André Resambany.
Les initiatives post-cycloniques se poursuivent également : distribution de vivres, de semences, et curage de canaux. Ces actions répondent aux urgences tout en préparant l’avenir.
La relance de Base Toliara suscite un nouvel espoir dans la région. « Les femmes vont enfin pouvoir travailler dans les pépinières », s’est réjouie Soava, représentante des femmes de Ranobe. Un signe que le développement, lorsqu’il est concerté et inclusif, peut être porteur d’avenir.
Arh.