Sécurité routière: arrivée de Jean Todt à Madagascar

Jean Todt, figure emblématique du monde de la course automobile et en­voyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière, a foulé le sol malgache pour une visite officielle qui s’étendra jusqu’au 13 avril. Connu pour son prestigieux parcours dans l’univers du sport automobile, notamment en tant qu’ancien directeur de l’écurie Ferrari en Formule 1 et président de la Fédéra­tion internationale de l’automobile (FIA) de 2009 à 2021, Jean Todt apporte aujourd’ hui son expertise et son influence au service d’une cause mondiale : la sécurité routière.

Objectifs de la mission
Cette visite s’inscrit dans une démarche ambitieuse visant à sensibiliser et mobiliser les acteurs malgaches autour de la problématique de la sécurité routière. Elle cherche à promouvoir une attention accrue à ce sujet, faisant suite à la conférence ministérielle mondiale sur la sé­curité routière et s’appuyant sur les conclusions du rapport mondial sur la sécurité routière, qui met en lumière les enjeux cruciaux liés aux accidents de la route, particulièrement dans les pays en développement comme Madagascar. Par ailleurs, Jean Todt ambitionne d’explorer des synergies de collaboration entre les institutions locales, les organisations internationales et les acteurs de la société civile, afin de mettre en œuvre des solutions concrètes et durables.

Un programme chargé
Durant son séjour, Todt aura un agenda bien rempli. Des rencontres avec de hautes personnalités malgaches, notamment des représentants du gouvernement, sont prévues afin de discuter des politiques publiques en matière de sécurité routière. Ces échanges viseront à identifier les priorités et les besoins spécifiques de Madagascar, où les infrastructures routières et les comportements au volant restent des défis majeurs. En complément, des visites sur le terrain permettront à l’envoyé spécial d’observer de près la réalité locale : état des routes, signalisation, ou encore sensibilisation des usagers. Ces immersions devraient enrichir les discussions et inspirer des recommandations adaptées au contexte malgache.

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