Le Japon vient de renforcer son engagement en faveur du développement durable à Madagascar, avec une contribution totale de 14,53 millions de dollars à la clé, soit 65,39 milliards d’ariary. Cela se reflète par une coopération multilatérale pour un avenir résilient, équitable et sécurisé.
Les agences des Nations unies et le gouvernement japonais ont renforcé leur partenariat stratégique à travers plusieurs projets d’envergure en faveur du développement durable à Madagascar et du continent africain. «Ces initiatives couvrent des domaines variés allant du processus électoral à l’assainissement, en passant par la sécurité alimentaire, la santé reproductive, la gestion des frontières et la lutte contre
la criminalité maritime», a déclaré l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji.
Budget réparti par projet
Cette contribution totale du Japon est répartie par projet. Il s’agit, entre autres, de renforcer la participation des femmes et des jeunes ainsi que l’inscription des électeurs dans le processus électoral à travers le Pnud avec une contribution de 1,5 million de dollars, soit environ 6,75 milliards d’ariary. A travers l’Unicef, il y a également un projet qui consiste à donner aux communautés de Madagascar les moyens d’un assainissement résilient au changement climatique. La contribution pour ce projet qui consiste à atténuer les infections d’origine hydrique et améliorer l’assainissement et l’hygiène grâce à la transformation des déchets plastiques et à la technologie des dalles de latrines à cuvette auto-fermantes,
s’élève à 1 million de dollars, soit environ 4,72 milliards d’ariary. Le Programme alimentaire mondial (Pam) contribue également à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la résilience climatique à hauteur de 2,03 millions de dollars, soit 9,5 milliards d’ariary.
Quant à l’OIM, avec un budget de 3 millions de dollars (14,17 milliards d’ariary), sa participation consiste à créer des frontières plus intelligentes en améliorant les voies de mobilité régulières et sûres, la connectivité ainsi que l’intégration en Afrique grâce à la numérisation. Avec un financement de 2 millions de dollars (9,44 milliards d’ariary), l’UNFPA en partenariat avec Nec à Madagascar, aura pour rôle de renforcer la résilience des systèmes de protection sociale et de santé sexuelle et reproductive pour les femmes et filles vulnérables. Enfin, l’ONUDC fera en sorte d’améliorer la durabilité des services de police maritime en Afrique de l’Est grâce à la normalisation et à des compétences avancées pour l’utilisation des technologies, avec un budget de 5 millions de dollars (23,62 milliards d’ariary).
Jean Riana