La compagnie territoriale de gendarmerie de Farafangana a annoncé hier le démantèlement d’un groupe de fabricants d’armes à feu artisanales qui opère sur place.
La bande, composée de quatre personnes dont une femme, avait été appréhendée au cours d’une double perquisition menées par les gendarmes dans deux maisons se trouvant dans le quartier de Lokandambo, de la commune rurale d’Anosivelo, en fin de semaine dernière.
« Les investigations ont permis d’obtenir des renseignements indiquant les deux maisons à Lokandambo comme leurs ateliers. Après la fouille, nous avons confirmé ce que l’on soupçonnait », indique la gendarmerie de Farafangana.
Deux fusils de fabrication artisanale ainsi que 14 balles et des outils servant à la fabrication d’armes à feu ont été découverts à l’intérieur des deux maisons, en plus d’une importante quantité de gris-gris.
Neutralisé…
Suite aux enquêtes préliminaires, le chef de la bande a accepté de dénoncer ses clients. Le 12 avril dernier, alors qu’il conduisait les gendarmes auprès de l’un de ses clients, il a pris une arme par terre sur le chemin et a tiré sur les gendarmes qui l’escortaient. Ces derniers ont su esquiver le coup et ont riposté, touchant ainsi mortellement l’individu. L’on sait que l’homme a déjà vendu cinq de ses œuvres au cours des deux dernières années où lui et sa bande ont commencé à fabriquer des armes à feu.
La gendarmerie estime par ailleurs que le groupe est à l’origine des armes à feu que les bandits écumant la circonscription utilisent. Les membres de la bande feraient même partie des individus qui ont commis une attaque mortelle dans le village d’Ambohitrabo, fokontany d’Ankazosay, de la commune de Tangainony le 9 avril dernier.
ATs.
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