Vol suivi de meurtre d’un Chinois à Mahajanga: le cerveau était un proche collaborateur de la victime

Les trois présumés auteurs du vol suivi de meurtre d’un Chinois, avant-hier soir à Mahavoky Avaratra, n’ont couru que quelques heures après le forfait. N’ayant mis la main que sur 40.000 ariary environ lors de cette attaque, ils se sont résolus de commettre un autre assaut, mais la police les a capturés à Ambondrona.

En deux temps trois mouvements, les éléments du commissariat central de Mahajanga ont réussi à capturer les trois présumés auteurs de l’attaque à l’arme blanche ayant coûté la vie à un ressortissant chinois âgé d’une soixantaine d’années, avant-hier soir. L’assaut a eu lieu à Mahavoky Avara­tra vers 18h, tandis que le trio a été arrêté à Ambondrona et conduit au poste pour l’interrogatoire.
Les trois hommes ont re­connu le meurtre, l’un d’eux étant le livreur de pierre de la victime et les deux autres, des habitants d’autres ré­gions venus spécialement à Mahajanga pour commettre ce forfait. Ils avaient encore sur eux les armes du crime lors de l’arrestation, en l’occurrence un long couteau et un poignard. Il est ressorti de l’enquête que le trio comptait commettre une autre attaque au couteau quand il est tombé nez à nez avec une patrouille de la police dans un couloir. La police poursuit l’enquête au terme de laquelle aura lieu le défèrement des suspects au parquet.

Une attaque préméditée
A vrai dire, les trois hommes n’ont pas été satisfaits du butin qu’ils ont obtenu auprès du sexagénaire, une modique somme de 40.000 ariary et qu’ils n’ont même pas pu ouvrir le coffre-fort de leur victime face à l’attroupement rapide du fokonolona au moment des faits. D’après le contrôleur général de Police Christian Tombo­hasy, directeur régional de Sécurité publique Boeny, « L’un des trois hommes était bien connu du Chinois, ce qui a facilité leur forfait, d’autant que l’épouse du concerné était absente au moment des faits ».
Les trois hommes se sont rendus au domicile du Chi­nois et l’ont grièvement blessé à l’abdomen, avant-hier en début de soirée. Personne n’a vu ce qui s’est passé avant que le voisinage n’ait entendu les gémissements de la victime gisant dans une mare de sang devant son portail. Alertés, la police et le fokonolona ont immédiatement traqué les agresseurs. Le sexagénaire a été évacué d’urgence au Centre hospitalier universitaire Professeur Zafisaona Gabriel (CHU Pzaga) à Andro­­va, mais il a succombé à ses blessures.

LR