« Le Transport par câble (TPC) est en cours de finalisation à l’heure actuelle, avec des détails techniques qui s’opèrent au niveau de l’appareil numéro 2 reliant Soarano et Ankorondrano. Il ne reste plus que quelques mois à attendre avant l’opérationnalisation de l’ensemble de la ligne Orange reliant Anosy et Ambatobe », a déclaré le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat (SENVH), Gérard Andriamanohisoa lors d’une visite technique au niveau de la gare à Ankorondrano, samedi.
Selon les explications des techniciens de l’entreprise Poma en charge des travaux, l’opération qui se fait au niveau de l’appareil numéro 2 est très technique, vu qu’il faut réaliser une épissure (assembler les deux extrémités de câble afin d’obtenir une boucle sans fin de câble d’une épaisseur de 52 mm), sur une longueur de recouvrement de 72 m. «C’est un travail très technique qui nécessite de la finesse afin de respecter les normes en vigueur», a précisé le Secrétaire d’Etat.
Une façon en tout cas pour Gérard Andriamanohisoa, de spécifier que la réalisation de tel projet ne peut se faire à la hâte, c’est pourquoi son équipe et lui effectuent des visites fréquentes sur les différents sites pour s’assurer du bon déroulement des travaux, surtout que la marge d’erreur tolérable est très infime. «La durée de vie de ces câbles peut aller de 2 à 3 ans, après cela le remplacement des matériels est de mise pour des questions de sécurité», a-t-il soutenu.
Test technique
«Des tests techniques vont s’ensuivre après les travaux d’une durée de deux semaines qui s’effectuent au niveau de l’appareil numéro 2», a avancé le Secrétaire d’Etat. Il a ajouté que l’opérationnalisation de l’appareil dans l’ensemble doit passer par diverses étapes incluant le recrutement d’employés, la formation de ces derniers en matière de billettique et autres. «Ce qui importe pour l’instant, c’est de savoir que le projet a pu se finaliser», a-t-il appuyé, tout en soulignant que la mise en place du TPC a pris forme malgré les critiques des détracteurs.
«Il est maintenant question de penser à la mise en application du décret gouvernemental pour la protection du TPC à savoir, l’interdiction formelle de faire voler des cerfs-volants aux alentours de la ligne téléphérique, ainsi que l’utilisation de drones à 100 m aux alentours. Mais surtout, la hauteur maximum des projets de construction qui s’opèrent sur le périmètre suivra des normes pour parer à toute éventualité…», a indiqué le SENVH.
Jean Riana
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