La visite d’Etat est la plus haute forme de relations diplomatiques entre deux pays, marquée par la venue officielle d’un chef d’Etat étranger dans un pays hôte. Elle se distingue du voyage officiel, plus fréquent et moins protocolaire. Selon Eric Ratsimbazafy, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères dans une émission à la chaîne nationale, la visite d’Etat comprend un programme composé de réceptions, de réunion privée entre les ministres, d’une table ronde, un discours officiel lors du banquet d’Etat, ainsi que des visites de sites historiques. Ce cadre permet d’aborder directement des sujets importants tels que la sécurité, les échanges diplomatiques et commerciaux.
Souvent, cette occasion est propice à la signature d’accords bilatéraux couvrant divers domaines. Elle ouvre des perspectives de collaboration dans de multiples secteurs et offre un cadre privilégié pour des échanges directs, notamment lors de tête-à-tête, qui peuvent contribuer à restaurer ou consolider des relations bilatérales parfois fragilisées.
« Au cours de cette visite, les deux chefs d’Etat cherchent à renforcer la coopération et à trouver des solutions communes aux défis auxquels leurs pays respectifs sont confrontés », a expliqué Eric Ratsimbazafy. Le tapis rouge, l’interprétation des hymnes nationaux, un défilé militaire viennent souligner la solennité de l’événement. L’installation du drapeau du pays invité constitue un hommage symbolique au chef d’Etat accueilli. La visite d’Etat favorise ainsi le renforcement des relations diplomatiques, économiques et culturelles.
F.M