Un voyage d’études vire au drame: Cinq lycéens meurent noyés à Mahajanga

Un drame maritime s’est produit hier après-midi sur la plage d’Antsanitia Mahajanga. Six lycéens venus de Manjakandriana pour un voyage d’études sur place se sont noyés. Retrouvés et évacués d’urgence au centre hospitalier Mahavoky Atsimo Mahajanga, cinq d’entre eux ont perdu la vie tandis que le sixième a survécu.

En essayant de sauver une de leurs camarades de classe qui s’est noyée, cinq lycéens de Manjakandriana ont été emportés par la mer, hier vers 13h sur la plage d’An­tsanitia Belobaka Maha­janga. Après les recherches actives, ils ont tous été repêchés et ramenés sur la rive et évacués d’urgence au centre hospitalier universitaire de Mahavoky Atsimo. Cepen­dant, malgré les efforts du personnel médical, quatre adolescents et une adolescente ont succombé, tandis que le sixième a été sauvé.

Ils étaient 106 lycéens et enseignants issus d’un établissement scolaire de Man­jakandriana à s’être rendus à Mahajanga. En classes de première et terminale, ils sont arrivés sur place avant-hier et comptaient retourner chez eux demain. Parmi les activités au programme, la virée touristique à Antsa­nitia. Malheureusement, la visite a coûté la vie à cinq élèves de la classe de première, âgés de 14 à 16 ans.

Les voyages d’études remis en cause

Avisées du drame, les autorités locales notamment le préfet et le maire de Mahajanga, les responsables de la police et de la gendarmerie, la grande famille de la circonscription scolaire de Mahajanga ainsi que les membres de cabinet du mi­nistre de la Jeunesse et des sports, Marson Moustapha, ministre coach de la région Boeny, se sont rendues à l’hôpital hier soir. Elles ont présenté leurs condoléances aux collègues des victimes tout en apportant leurs contributions aux frais de rapatriement des corps.

Les rescapés comptaient retourner à Manjakandriana hier soir. Ainsi, le maire de Mahajanga a finalisé aussi vite que possible les documents nécessaires à cet effet. En tout cas dès l’annonce de cette tragédie, les voix se sont élevées une fois de plus pour demander l’arrêt de ces voyages organisés des élèves connus sous le nom de voyages d’études.
L’on se souviendra encore de l’accident mortel de la circulation survenu à Am­batofolaka Arivonimamo, sur la RN1, le 26 avril 2024. Pour rappel, un véhicule transportant des élèves qui allaient rejoindre la capitale après un voyage d’étude, est tombé dans un ravin dans un virage cet après-midi-là. L’accident a fait trois morts et 20 blessés dont sept dans un état critique à l’époque.

LR

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