5e Sommet de la COI: la politique d’égalité des genres à renforcer

“Unir les efforts pour les causes des femmes qui sont nos sœurs, nos filles …” C’est un extrait de l’appel à l’action aux partenaires pour le renforcement des politiques en faveur de l’égalité femmes-hommes en marge du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) du 24 avril.

Un appel solennel pour renforcer la politique de l’égalité des genres. Le secteur privé a répondu par l’affirmative en réaffirmant son engagement à éradiquer les violences ba­sées sur le genre (VBG) lors du 5e Sommet de la Commis­sion de l’océan Indien (COI) qui s’est tenu mercredi à Antananarivo. Une discussion conjointe sur le sujet a eu lieu entre le gouvernement, le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), les partenaires et le secteur privé. La discussion portait sur le thème “Défis pour l’action: innover pour réduire la violence basée sur le genre et atteindre les objectifs d’égalité des sexes”.
“Certes, tous les pays membres déploient de grands progrès dans leurs efforts pour éradiquer la violence dans de nombreux domaines, mais il est encore plus urgent d’améliorer les efforts en collaborant avec les secteurs non gouvernementaux”, a-t-on souligné. Le défi consiste à offrir un avenir meilleur aux femmes et aux enfants qui s’engagent en faveur des changements évoqués dans ce sujet. Et, cela inclut également la responsabilité sociale des entreprises et l’engagement des entreprises. Toujours est-il que la violence à l’égard des femmes et des enfants, en l’occurrence le mariage des enfants, la violence domestique, la traite des êtres humains, les abus sexuels… et en particulier la discrimination sur le lieu de travail restent encore des luttes communes dans la région de l’océan Indien.

Recommandations

Les pays membres de la COI sont invités à renforcer la mise en place et l’application d’une politique de tolérance zéro face à la VBG ainsi que le harcèlement dans le milieu du travail et dans les communautés. C’est également le cas pour le plaidoyer pour l’élaboration ou la révision des cadres juridiques et politi­ques qui restent encore discriminatoires envers les femmes et les filles en vue de lutter contre les VBG et autres pratiques néfastes. Il est également recommandé de mettre en place des services innovants permettant aux femmes de se sentir en sécurité et de jouir des environnements favorables tels que le “Safe space” pour leur épanouissement.

Recueillis par Fahranarison

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